Echographie gynécologique

Accueil Gynécologie La consultation gynécologique Frottis cervico vaginal Colposcopie Echographie gynécologique Cancer pelvien Obstétrique Consultation préconceptionnelle Suivi de la grossesse Suivi de grossesse à risque Échographies Obstétricales Consultation postnatale Amniocentèse Chirurgie Hystéroscopie Cœlioscopie Laparotomie CHIRURGIE INTIME Chirurgie mammaire Chirurgie de reconstruction Fertilité Fertilité et procréation médicale assistée Rendez-vous ECHOGRAPHIE GYNÉCOLOGIQUE L’échographie est une technique médicale qui permet l’exploration du corps humain selon un procédé utilisant les ultrasons. Ces examens sont, selon les connaissances scientifiques à ce jour, sans danger. La programmation de l’examen est recommandée par votre gynécologue. En fonction du motif de l’échographie, il peut être nécessaire de la pratiquer un jour du cycle précis, en début de cycle (les 14 jours après le début des règles) ou en fin de cycle (les 14 jours avant les règles). Si vous êtes réglée, il est donc nécessaire pour nous de connaître la date des dernières règles. Habituellement, les règles ne gênent pas l’examen. Parfois l’examen est demandé précisément pendant les règles et parfois les saignements sont complètement imprévisibles. Déroulement de l’examen L’échographie gynécologique se fait habituellement par voie vaginale. Dans ce cas, il est souhaitable d’avoir la vessie vide. Cette voie d’abord permet la meilleure visibilité des organes pelviens. Pour ce faire il est nécessaire d’introduire une sonde dans le vagin, ce qui n’est ni douloureux, ni dangereux. Le capteur est placé dans un préservatif à usage unique. Cette protection est le plus souvent en latex: si vous êtes allergique au latex prévenez la secrétaire et le médecin. Bien que le capteur ne soit jamais au contact du corps, il subit un nettoyage et une désinfection avant et après chaque utilisation. En cas d’impossibilité de faire l’échographie par voie vaginale, par exemple chez des jeunes filles, des patientes vierges ou des patientes refusant cet examen, on le fait par voie abdominale. Dans ce cas il faut avoir la vessie pleine. Une sonde est posée sur la peau de votre ventre après étalement d’un gel destiné à favoriser le passage des ultrasons. Parfois, même avec une vessie parfaitement remplie, il n’est pas possible d’examiner les organes pelviens par voie abdominale. Dans ce cas particulier, le médecin vous fera part de ses constatations lorsque l’examen sera terminé, moment où vous pourrez lui poser toutes les questions que vous désirez. En cas de doute sur une anomalie, le praticien vous en informera et pourra vous demander de revenir pour des échographies ultérieures ou de pratiquer d’autres examens radiologiques ou biologiques. A l’issue de l’examen, un compte-rendu vous sera remis, accompagné des clichés correspondants. Un autre exemplaire est destiné à votre médecin afin que la transmission de l’information soit parfaite. Indications : De multiples raisons peuvent amener votre gynécologue à vous prescrire cet examen : Un signe d’appel clinique (douleurs, saignements, masse, fièvre, irrégularités de cycle, absence de règles, infertilité) La surveillance d’une pathologie antérieurement connue (fibrome, kyste, anomalie des trompes) Un bilan pelvien avant intervention prévue (pour incontinence, lésion cancéreuse dépistée) ou pour une surveillance post-opératoire Le dépistage dans le cadre d’un risque familial, notamment en cas de gène augmentant le risque de cancer gynécologique (HNPCC, BRCA) La surveillance d’un traitement (infertilité, stérilet, ligature des trompes par implants) Dans le cadre d’une grossesse débutante :   suspicion de fausse couche de grossesse mal placée Si vous êtes en traitement pour infertilité et votre médecin vous a demandé une prise de sang en même temps que l’échographie. Rue Andalous Imm Naoufel 3eme étage N°6 (au dessus cafe Madrid) 05366-06005 06626-71593 dr.iliasgyn@gmail.com Spécialités Gynécologie Obstétrique Chirurgie Fertilité Réseau social Facebook Instagram Whatsapp Email: dr.iliasgyn@gmail.com Prenez rendez-vous © COPYRIGHT 2022 Drilias – Developed by Jaryvity

La consultation gynécologique

Accueil Gynécologie La consultation gynécologique Frottis cervico vaginal Colposcopie Echographie gynécologique Cancer pelvien Obstétrique Consultation préconceptionnelle Suivi de la grossesse Suivi de grossesse à risque Échographies Obstétricales Consultation postnatale Amniocentèse Chirurgie Hystéroscopie Cœlioscopie Laparotomie CHIRURGIE INTIME Chirurgie mammaire Chirurgie de reconstruction Fertilité Fertilité et procréation médicale assistée Rendez-vous LA CONSULTATION GYNÉCOLOGIQUE Une consultation gynécologique peut correspondre à une visite de routine, chez une patiente ne présentant pas de pathologie. La consultation peut correspondre à une visite chez une patiente présentant une pathologie (infection, saignement, douleur etc…) ou un état qui nécessite une surveillance particulière (grossesse, traitement de stérilité, antécédent de cancer gynécologique etc…) Consultation gynécologique Le gynécologue accompagne la femme tout au long de sa vie, et en particulier pour la prise en charge de certains évènements ou pathologies gynécologiques : La puberté La prévention et au dépistage de certaines pathologies (cancers génitaux ou mammaires, maladies sexuellement transmissibles, stérilité) La grossesse et à l’accouchement   Traitement de pathologies gynécologiques : problèmes de règles, de saignements, de sexualité ou de psycho sexualité, de stérilité du couple, de grossesses pathologiques, de cancers génitaux ou mammaires, de maladies sexuellement transmissibles, chirurgie, pathologie mammaire, traitement de la ménopause. Quand ? D’une manière générale, il est conseillé de consulter le gynécologue une fois par an, dès les premiers rapports sexuels. Dans certaines circonstances, un suivi plus rapproché est nécessaire (suivi mensuel en cas de grossesse, bi annuel si pillule ou sterilet etc…). Information Chaque consultation doit être l’occasion de poser des questions, concernant la pilule ou, le dépistage des cancers ou des infections sexuellement transmissibles, sur la sexualité, la grossesse etc… Quelques conseils Préparez une liste de questions que vous aimeriez poser au médecin Rue Andalous Imm Naoufel 3eme étage N°6 (au dessus cafe Madrid) 05366-06005 06626-71593 dr.iliasgyn@gmail.com Spécialités Gynécologie Obstétrique Chirurgie Fertilité Réseau social Facebook Instagram Whatsapp Email: dr.iliasgyn@gmail.com Prenez rendez-vous © COPYRIGHT 2022 Drilias – Developed by Jaryvity

Frottis cervico vaginal

Accueil Gynécologie La consultation gynécologique Frottis cervico vaginal Colposcopie Echographie gynécologique Cancer pelvien Obstétrique Consultation préconceptionnelle Suivi de la grossesse Suivi de grossesse à risque Échographies Obstétricales Consultation postnatale Amniocentèse Chirurgie Hystéroscopie Cœlioscopie Laparotomie CHIRURGIE INTIME Chirurgie mammaire Chirurgie de reconstruction Fertilité Fertilité et procréation médicale assistée Rendez-vous FROTTIS CERVICO VAGINAL Le frottis (ou frottis cervico-vaginal) est un examen banal, effectué dans le cadre du dépistage du cancer du col de l’utérus. Cet examen consiste à prélever des cellules superficielles au niveau du col de l’utérus. Il est pratiqué au cours d’un examen gynécologique. Le prélèvement est ensuite examiné au microscope dans un laboratoire de cytologie. Selon l’aspect des cellules, on peut supposer que le col utérin est normal, ou bien qu’il présente une infection, une lésion pré-cancéreuse ou un cancer. La plupart des lésions décelées par le frottis sont liées à une infection par le virus HPV. Indication Les recommandations actuelles de la HAS (haute autorité de santé) en France sont la réalisation d’un frottis cervico-utérin (FCU) tous les 3 ans (après 2 FCU normaux réalisés à 1 an d’intervalle) à partir de 25 ans et jusqu’à 65 ans chez les femmes asymptomatiques ayant ou ayant eu une activité sexuelle, qu’elles soient vaccinées ou non contre le Papillomavirus. Cette fréquence peut être augmentée si le médecin le juge nécessaire. Il reste toutefois possible au médecin de réaliser un frottis cervico-vaginal avant l’âge de 25 ans dans le cas particulier de patientes très exposées en raison de la précocité de leurs premiers rapports et de la multiplication de leurs partenaires sexuels. Les lésions pré-cancéreuses (dysplasie du col utérin) ne s’accompagnent d’aucun symptôme. Le seul moyen d’éviter leur évolution vers le cancer reste leur dépistage et leur traitement.La pratique courante du frottis a permis de réduire de façon significative la mortalité par le cancer du col de l’utérus. Certaines conditions doivent être respectées avant de faire un frottis. Le frottis doit être effectué : En dehors de la période des règles ou de saignement A distance des rapports sexuels (48 heures). Il ne doit pas être effectué : Après une toilette vaginale Après la mise en place d’ovules ou de crème Ou en cas d’infection cervico-vaginale. Dans ce cas, il faut attendre un mois après le traitement de l’infection pour faire le frottis. Le frottis est un examen simple et indolore. Il est parfois un peu désagréable. Cet examen dure moins de 5 minutes. Aucune préparation n’est nécessaire. La patiente est installée en position gynécologique. Le médecin procède à la mise en place d’un spéculum. Il fait un prélèvement en frottant le col de l’utérus, à l’aide d’une petite spatule ou d’une petite brosse. Il peut exister, parfois, un léger saignement juste après la réalisation du frottis. Ce saignement est normal Peut-on faire un frottis pendant la grossesse ? On peut effectuer un frottis pendant la grossesse. Même s’il provoque un léger saignement (col très vascularisé pendant la grossesse), il n’augmente pas le risque de fausse couche. Les résultats du frottis peuvent montrer (terminologie du système Bethesda, 2001) : Un frottis de qualité non satisfaisante Certaines infections ou inflammations bénignes Absence de lésion malpighienne intra-épithéliale ou de signe de malignité (frottis normal) Anomalies des cellules malpighiennes ASC-US, ASC-H lésion malpighienne intra-épithéliale de bas grade (LSIL regroupant koïlocytes, dysplasie légère ou CIN I) lésion malpighienne intra-épithéliale de haut grade (HSIL regroupant dysplasie moyenne et sévère ou CIN II et CIN III) carcinome malpighien (cancer) Anomalies des cellules glandulaires atypies des cellules glandulaires (AGC) Atypies des cellules glandulaires en faveur d’une néoplasie Adénocarcinome endocervical in situ (AIS) adénocarcinome. Et après ? Frottis normal : Dans la majorité des cas, le frottis revient normal. Il est conseillé de le refaire une fois par an. Frottis de qualité non satisfaisante : Quand un frottis est de qualité non satisfaisante, il peut être à refaire Détection d’infections ou inflammations bénignes : Ces infections ou inflammations peuvent souvent être soignées par un traitement local par ovules. Ce traitement est prescrit par le médecin. Quand un frottis détecte des anomalies indéterminées, le médecin peut prescrire : Le résultat du frottis peut être anormal chez environ 2 à 5 % des femmes. Le médecin oriente dans ces cas la patiente pour un examen du col à la loupe (ou colposcopie). Il s’agit la plupart du temps de lésions de bas grade, ou de haut grade (dysplasie légère ou dysplasie sévère). Ces lésions justifient un traitement adapté. Frottis évocateur d’un cancer du col utérin : La prise en charge doit être adaptée au stade du cancer. Rue Andalous Imm Naoufel 3eme étage N°6 (au dessus cafe Madrid) 05366-06005 06626-71593 dr.iliasgyn@gmail.com Spécialités Gynécologie Obstétrique Chirurgie Fertilité Réseau social Facebook Instagram Whatsapp Email: dr.iliasgyn@gmail.com Prenez rendez-vous © COPYRIGHT 2022 Drilias – Developed by Jaryvity

Colposcopie

Accueil Gynécologie La consultation gynécologique Frottis cervico vaginal Colposcopie Echographie gynécologique Cancer pelvien Obstétrique Consultation préconceptionnelle Suivi de la grossesse Suivi de grossesse à risque Échographies Obstétricales Consultation postnatale Amniocentèse Chirurgie Hystéroscopie Cœlioscopie Laparotomie CHIRURGIE INTIME Chirurgie mammaire Chirurgie de reconstruction Fertilité Fertilité et procréation médicale assistée Rendez-vous LA COLPOSCOPIE Il s’agit d’un examen visuel du col de l’utérus, à l’aide d’une loupe grossissante, appelée colposcope. Cet examen est effectué lors d’une consultation gynécologique. Son but est de confirmer ou d’infirmer l’existence d’une lésion du col, suspectée par le frottis cervico-vaginal ou par l’examen clinique. Lorsque l’on suspecte une lésion, la colposcopie permet d’orienter le gynécologue afin d’effectuer une biopsie à l’endroit le plus suspect. Quelles sont les indications de la colposcopie ? La colposcopie est indiquée dans les cas suivants : Le frottis cervico-vaginal de dépistage évoque l’existence d’anomalies cellulaires (frottis anormal) Le médecin suspecte lors d’un examen gynécologique la présence d’une lésion du col utérin (col d’aspect inhabituel, ectropion paraissant atypique) On recherche l’origine d’un saignement génital inexpliqué, notamment survenant après les rapports sexuels Quand une surveillance plus rapprochée du col utérin se justifie (en post-opératoire, condylomes…) Quand on recherche l’origine de pertes génitales abondantes. A quel moment se fait une colposcopie ? L’examen est pratiqué en dehors de la période des règles, de préférence quelques jours après leur fin. Chez la femme ménopausée, un traitement préalable par œstrogènes (pendant 10 jours) est souvent nécessaire afin d’optimiser les conditions de l’examen. L’examen dure entre 5 et 10 minutes.Il est totalement indolore. Son inconfort est lié au stress et à la présence du spéculum dans le vagin pendant toute la durée de l’examen. La biopsie est parfois sensible. Comment se déroule une colposcopie ? L’examen proprement dit comporte habituellement trois étapes : Examen sans préparation Examen après application d’acide acétique à 3% Examen après application de Lugol (solution iodée) à 2%, appelé test de Schiller. L’application de ces deux colorants fait réagir les cellules anormales qui changent alors de couleur. Les fragments prélevés seront analysés au microscope par l’anatomopathologiste, dans le laboratoire. L’examen se termine par la réalisation d’un compte rendu sous forme de cartographie, mentionnant l’aspect et le grade des lésions selon la terminologie colposcopique, remis à la patiente et à son médecin traitant.. La biopsie peut provoquer un petit saignement, qui s’arrête habituellement en quelques minutes. La patiente peut continuer une activité normale après l’examen. Les rapports sexuels, bain et piscine sont déconseillés pendant 3 jours lorsqu’une biopsie a été pratiquée. Et après une colposcopie ? La conclusion définitive n’est donnée qu’après la réception des résultats de biopsie (délai de 7 à 10 jours), lors d’un second rendez-vous. C’est à ce moment que la conduite à tenir est définie. Rue Andalous Imm Naoufel 3eme étage N°6 (au dessus cafe Madrid) 05366-06005 06626-71593 dr.iliasgyn@gmail.com Spécialités Gynécologie Obstétrique Chirurgie Fertilité Réseau social Facebook Instagram Whatsapp Email: dr.iliasgyn@gmail.com Prenez rendez-vous © COPYRIGHT 2022 Drilias – Developed by Jaryvity

Cancer pelvien

Accueil Gynécologie La consultation gynécologique Frottis cervico vaginal Colposcopie Echographie gynécologique Cancer pelvien Obstétrique Consultation préconceptionnelle Suivi de la grossesse Suivi de grossesse à risque Échographies Obstétricales Consultation postnatale Amniocentèse Chirurgie Hystéroscopie Cœlioscopie Laparotomie CHIRURGIE INTIME Chirurgie mammaire Chirurgie de reconstruction Fertilité Fertilité et procréation médicale assistée Rendez-vous CANCER PELVIEN Cancer de l’endomètre Le cancer de l’endomètre est le cancer gynécologique très   fréquent, se situant au 5e rang des cancers chez la femme en termes d’incidence. Ce cancer survient généralement après la ménopause. L’âge moyen des patientes lors du diagnostic se situe à 68 ans. Les principaux facteurs de risque du cancer de l’endomètre sont l’obésité, le diabète et le traitement par Tamoxifène. Diagnostic du cancer de l’endomètre Le diagnostic de cancer de l’endomètre est suspecté devant des saignements vaginaux après la ménopause, après exclusion d’une pathologie du col par un examen gynécologique. Une exploration échographique pelvienne  est alors indiquée pour rechercher une hypertrophie endométriale. Celle-ci impose une étude histologique de l’endomètre par biopsie. L’Hystéroscopie diagnostique constitue l’examen majeur nécessaire à la visualisation de la cavité utérine. Au cours de cette hystéroscopie diagnostique une biopsie pourra être réalisée. Le diagnostic anatomopathologique de cancer de l’endomètre doit précéder le bilan d’extension et la prise en charge thérapeutique. Le cancer de l’endomètre est le plus souvent un cancer de la femme ménopausée, ce qui explique que tout saignement survenant après la ménopause est suspect et doit entraîner une exploration. L’IRM est surtout indiquée dans le bilan d’extension avant la chirurgie car elle permet d’apprécier l’envahissement en profondeur et une éventuelle atteinte ganglionnaire. Cette valeur pronostique est essentielle car elle permet d’adapter le traitement (chirurgie, radiothérapie, chimiothérapie). Traitement du cancer de l’endomètre Le traitement chirurgical de référence comporte une hystérectomie avec annexectomie bilatérale par cœlioscopie ou par laparotomie si le volume utérin est trop important. Une lymphadénectomie (curage ganglionnaire) est le plus souvent indiquée, il sera pelvien et dans certains cas lombo-aortique. Une radiothérapie ainsi qu’une curiethérapie peuvent être indiquées en fonction du stade de la maladie, déterminé par les résultats post-opératoires. Une chimiothérapie est plus rarement réalisée et concerne essentiellement les patientes atteintes de métastases à distance ou de carcinose péritonéale. Tout dossier est actuellement discuté  en RCP (Réunion de Concertation Pluridisciplinaire) avec des chirurgiens, des oncologues (radiothérapeutes, chimiothérapeutes)  permettant ainsi une prise en charge adaptée, consensuelle et conforme aux recommandations des sociétés savantes. Cancer du col de l’utérus 90 % des cancers de l’utérus sont liés à une infection à HPV (Human papillomavirus) et pourraient être dépistés et évités par une surveillance régulière et attentive (Frottis cervico vaginal et colposcopie). . Les souches 16 et 18 du virus sont responsables de 70% des cancers épidermoïdes du col utérin (forme la plus fréquente). Cependant une infection à HPV n’est pas synonyme de cancer du col surtout chez la femme jeune car celui-ci comme tout virus peut disparaitre spontanément : UNE INFECTION n’est pas UNE LÉSION. La vaccination contre le virus HPV doit être proposée systématiquement chez toutes les jeunes filles pour faire disparaitre les cancers du col. Dépistage du cancer du col de l’utérus et des dysplasies du col Le cancer du col de l’utérus est le deuxième cancer le plus fréquent chez la femme et qui pourrait être éradiqué par une bonne prévention .Des frottis régulièrement effectués et la recherche du papillomavirus (HPV) permettent de traiter des lésions débutantes (Dysplasies, lésions intra épithéliales)  par une chirurgie peu invasive (conisation ou ablation d’une petite portion du col cervical). La colposcopie est un examen de grande valeur permettant de repérer ces lésions cervicales sous fort grossissement afin de les biopsier. Diagnostic Cancer du col utérin Le cancer du col peut être découvert lors d’une consultation gynécologique classique et d’un frottis cervico-vaginal. D’autre part le cancer du col peut être responsable de saignements provoqués (rapports sexuels). Après le diagnostic, un bilan complet est nécessaire afin de déterminer l’importance de la maladie et d’en définir la meilleure stratégie thérapeutique. La majorité des cancers du col sont très sensibles aux rayons (radiothérapie). Dans de nombreux cas le traitement comportera l’association radio-chimiothérapie et chirurgie (hystérectomie et curage ganglionnaire). Traitement du cancer du col de l’utérus Le cancer du col de l’utérus a une extension locale en première intention et son traitement est essentiellement chirurgical complété par et/ou une curiethérapie (radiothérapie locale du vagin et des paramètres), une radiothérapie, une chimiothérapie. Le plus souvent, le geste chirurgical sera complet associant une hystérectomie, une ablation des annexes,  et un curage ganglionnaire complet (pelvien et lombo aortique). Tout dossier est actuellement discuté en RCP (Réunion de Concertation Pluridisciplinaire) avec des chirurgiens, des oncologues (radiothérapeutes, chimiothérapeutes), des psychologues  permettant ainsi une prise en charge adaptée et consensuelle. Tumeurs de l’ovaire Origine Les tumeurs de l’ovaire peuvent être bénignes (kystes fonctionnelle, kystes endométriosiques…) ou malignes (cancer de l’ovaire). Il s’agit dans tous les cas d’une anomalie de la croissance du tissu ovarien. Circonstance de découverte Le volume de la tumeur ovarienne est variable en fonction de son origine. Ainsi il peut exister des douleurs pelviennes fluctuantes diffuses ou aigue en cas de complication, une hémorragie génitale, une augmentation du volume de l’abdomen, des problèmes intestinaux et urinaires, une fatigue. La découverte peut être réalisée lors d’un examen systématique, lors d’une échographie, lors d’une grossesse. Bilan Après un examen clinique complet une échographie sera réalisée, complété par un scanner et une IRM si nécessaire. La difficulté réside sur le fait que l’origine maligne ou bénigne est difficile à préciser lors des examens de radiologie. Une exérèse est le plus souvent nécessaire. Les kystes bénins fonctionnels sont typiques et peuvent bénéficier d’une simple surveillance avec un contrôle échographique à 3 mois. Traitement des tumeurs bénignes Kystectomie (ablation du kyste avec conservation de l’ovaire) L’ovariectomie (ablation de l’ovaire) : le plus souvent par cœlioscopie. Traitement des tumeurs malignes Le cancer de l’ovaire représente la première cause des décès parmi les tumeurs malignes du l’appareil génital pelvien. L’extension anatomique et les voies de diffusion intra abdominale expliquent par ailleurs la gravité de ce cancer et